OUI ! Devenir Championne de France de Mind Mapping catégorie improvisation en 6 mois, c’est possible ! Bien sûr, cela n’est pas non plus sorti de ma trousse par miracle. Dans cet article je vous partage mon parcours fulgurant. Je vais vous expliquer comment les Beaux-Arts, une maladie auto-immune, une vie d’artiste et d’entrepreneuse et des dessins de fleurs m’ont mené jusqu’à cette victoire inimaginable il y a seulement quelques mois…
Vous allez découvrir toutes mes astuces pour atteindre rapidement un très haut niveau en Mind Mapping (carte mentale). Vous comprendrez la puissance du cerveau collectif et du coaching pour décupler votre puissance !
Pourtant, il y a encore 6 mois, je n’imaginais pas ce qui allait m’arriver grâce aux cartes heuristiques.
Table des matières
La consécration !
Hier soir, nous avons donc suivi en famille (avec nos 2 enfants) la cérémonie de remise des prix du Championnat de France de Mind Mapping méthode Tony Buzan. Nous n’étions pas installés dans une belle salle avec tous les participants mais dans notre salon. « En distanciel » comme on dit maintenant.
Je me suis quand même préparée comme si j’allais côtoyer tout le gratin du Mind Mapping français durant cette soirée. Je me suis pomponnée et j’ai enfilé ma robe de gala. J’ai ensuite rejoint sur Zoom les autres membres de la team avec laquelle j’ai tant partagé durant les 6 dernières semaines. Nous étions tous fin prêts pour assister à la cérémonie de remise des prix…
L’annonce des résultats fut pour mon mari comme la victoire en coupe du monde en 98 ! Il a bondit 3 fois du canapé. J’ai remporté 1 médaille d’or et 2 médailles d’argent. 3 catégories, 3 médailles. Sans compter ma deuxième place au classement général « toutes catégories » et la médaille d’or par équipe ! Vous saurez tout sur ce palmarès ébouriffant (hum, est-ce pour ça que je me dessine avec une tignasse pas possible ?) mais avant cela, je dois revenir un peu dans le temps.
Avant le Mind Mapping…
Entre 2 mondes
Au Lycée, je m’ennuyais souvent. En plus, j’étais constamment tiraillée entre 2 mondes que rien ne semblait pouvoir réunir. D’un côté l’école, les cours un peu insipides et les pages à retenir. De l’autre, les cours du soir d’Arts Plastiques qui me réjouissaient ! Modelage, photo, dessin…
Finalement, j’ai eu mon premier bac : un bac technologique compta-gestion. Ah oui ! J’ai oublié de vous dire que la comptabilité me passionne depuis que j’ai 4 ans… Allez, avouez, vous m’avez cru un instant ! A l’issue de cette première formation, je me suis autorisée à faire quelque chose de beaucoup plus fun à mon goût : j’ai passé le concours des Beaux-Arts de Nantes et j’ai été acceptée.
Mon DNAP design en poche (Diplôme National d’Arts Plastiques), je suis retournée au Lycée pour obtenir un bac pro en tant que photographe.
J’ai ensuite exercé mon premier métier de photographe en laboratoire photographique puis sur les pistes de ski et enfin en studio publicitaire. Mais la rencontre avec mon mari a bouleversé ce plan bien huilé…
De la photographie à la sculpture
Mon mari, Guillaume, est ébéniste et verrier quand je le rencontre à l’île d’Yeu. Il me fait découvrir le travail du verre. Ce matériau me fascine immédiatement et à tel point que je lui consacre exclusivement les 15 années suivantes !
J’y voyais un lien évident avec la lumière qui est l’essence même de la photographie. Je pensais également souvent aux daguerréotypes, ces premières photos sur plaque de verre…
Pendant ces 15 années, nous avons créé à 4 mains des sculptures qui nous ont fait voyager jusqu’à Shanghai. L’une d’elles a même trouvé refuge dans le grand musée du verre de la ville (SHMOG) ! Nous avons exploré une voie créative inspirée par l’orientalisme et la nature. Le plan de notre maison actuelle, nichée au cœur des bois, doit son originalité à la forme d’une de nos pièces.
Notre travail de sculpteurs a été reconnu et récompensé par plusieurs prix et fondations. La fondation d’entreprise Banque Populaire et la fondation EY (Ernst&Young) nous ont apporté leur soutien. Nous nous sommes même retrouvés un jour devant 1000 personnes sur la scène de l’Opéra Comique à Paris pour présenter un de nos projets les plus fous : rendre nos matières d’art tactiles et interactives ! Louis XIV n’était pas présent mais l’ambiance « Grand Siècle » était impressionnante…
Mais reprenons le fil de ce récit car j’ai quelque chose de sérieux à vous dire.
Maladie auto-immune
Il y a 5 ans, j’ai cru que je n’allais plus pouvoir utiliser mes membres et mon cerveau… En ce lendemain de Noël, je me réveille avec une paresthésie du côté droit. Bras et jambe ne répondent plus !
Après plusieurs jours d’angoisse au CHU de Nantes et une batterie d’examens, le diagnostic est posé. Ou plutôt il tombe comme un couperet : SEP. Sclérose en plaque. J’ai des lésions à la moelle épinière et au cerveau. Mon destin semble basculer et pourtant mon naturel positif cherche déjà « un cadeau caché ».
En guise de cadeau, j’ai surtout hérité d’un traitement à vie. Une piqûre tous les 15 jours puis 48 heures d’état grippal. Drôle de présent, non ? En plus, la SEP ralentit mes connexions neuronales. Cela entraine une forme de fatigue mentale pas toujours évidente à accepter et à gérer. En gros, je dois faire la sieste régulièrement pour relâcher la pression.
Des fleurs aux cartes mentales !
Heureusement, il y a une vie après le diagnostic ! Elle est quand même différente. La maladie bouscule les priorités. J’ai un peu mis de côté l’exigence de la sculpture en verre et j’ai repris mes crayons. Ma source d’inspiration instinctive vient de la nature. J’ai donc commencé à dessiner des fleurs.
Cette activité est vite devenue quotidienne ! Comme je ne fais jamais les choses à moitié, je voyais cela comme un défi : une fleur par jour. Mon bouquet a grossi pendant plusieurs mois sans savoir où j’allais précisément.
Il y a tout juste un an, j’ai commencé à m’intéresser de plus près aux outils de la « pensée visuelle ». Sketchnoting, scribing, graphic recording, mind mapping… Ça a fait « driiiing! » dans ma tête : un nouveau monde s’ouvrait à portée de stylo ! J’ai compris à ce moment que le graphisme pouvait aider à mieux organiser et mémoriser les informations. Moi qui adore apprendre en permanence, j’étais déjà sous le charme mais il restait du bouleau. Heu, du boulot plutôt ! Charme, bouleau, vous suivez ? J’adore les jeux de mots forestiers depuis que j’habite dans les bois. Bref, revenons à mes crayons… de bois.
Mind Mapping et sketchnoting
Parmi ces disciplines encore nouvelles en France, j’ai d’abord regardé de plus près le sketchnoting et le mind mapping (carte mentale). Depuis, j’ai élargit mon spectre… et mon format de papier mais c’est une autre histoire !
J’ai d’abord lu le livre de Tony Buzan, le fondateur du Mind Mapping. L’outil m’a tout de suite plu mais la rigueur des règles heurtait un peu mon sentiment de liberté. J’ai quand même rapidement senti le potentiel pour booster ma mémoire et ma compréhension. Je voyais que cette organisation des informations allait m’aider à gérer les effets de la maladie au quotidien.
Sketchnoting ou l’art de mêler graphisme et info
Malgré cet intérêt rapide pour la technique de la carte mentale, j’ai d’abord apprécié le flow du sketchnoting. Vous vous demandez peut-être : « C’est quoi un sketchnote ? »…
Le sketchnote est une technique de prise de notes visuelles. C’est un processus créatif et graphique qui associe texte, dessin, pictogrammes dans une structure libre. Cet exercice est moins codifié que le Mind Mapping. Le côté créatif peut s’exprimer plus naturellement.
J’ai donc commencé à résumer des livres, des conférences ou des vidéos avec cette méthode. J’ai libéré peu à peu mon trait tout en prenant un plaisir énorme ! A tel point que j’en suis venue très vite à mettre du papier au mur et faire mes premières fresques. Jusqu’à 4 mètres de long pour l’instant car je ne compte pas m’arrêter là 😉
Mais au printemps dernier, le Mind Mapping est revenu me titiller. Je vous explique cela dans la suite de cet article.
Mind Mapping, carte mentale ou carte heuristique : 3 appellations pour une seule technique
Au début, j’étais un peu perdue. J’entendais parler de « Mind Mapping« , de « Carte Mentale » et même de « Carte Heuristique« … En fait toutes ces appellations désignent la même chose.
Selon Wikipedia, on parle également de « carte des idées« , « carte cognitive » ou « schéma heuristique« .
Les cartes mentales ou heuristiques sont maintenant utilisées à l’école. De plus en plus de profs enseignent cette technique aux élèves. Je suis sûr que les cerveaux plus créatifs ou moins littéraires ont tout à gagner à utiliser cet outil graphique. Cela m’a même donné une idée dont je vous parle en conclusion de cet article…
Le bénéfice direct est de faciliter la mémorisation. L’organisation des infos en arborescence est très puissante. Le côté organique stimule l’activité neuronale. Voilà comment on peut ancrer plus rapidement dans notre cerveau un cours, une conférence ou les idées d’un livre.
Première formation en Mind Mapping
Au printemps dernier, j’ai donc suivi ma première formation en carte mentale avec Cyril Maitre. Cyril est champion du monde de Mind Mapping et de lecture rapide. Il enseigne les principes de la méthode « Buzan », fondateur de la cartographie mentale.
A l’issue de ce premier stage à distance, j’étais en mesure de cartographier simplement mes idées. J’ai ensuite continué à m’entrainer. Je comprenais de mieux en mieux la puissance de cette technique sans savoir jusqu’où cela allait m’entrainer. Je n’avais pas de plan et pourtant ma route était déjà tracée. Vous allez comprendre dans un instant.
La courbe d’apprentissage et « l’effet de plateau »
Au bout de plusieurs semaines, j’ai senti que j’avais atteint un palier que je n’arrivais plus à dépasser. En gros, je stagnais, je tournais un peu en rond. Cette phase est cruciale dans l’apprentissage. On l’appelle « l’effet de plateau ». Beaucoup se découragent et abandonnent le processus d’acquisition de compétences lorsqu’ils atteignent ce plateau.
Il s’agit en fait d’un moment de consolidation des acquis. Le cerveau digère les informations et les organisent. Il fait sa propre carte mentale en fait ! Pour débloquer la situation, j’aime me tourner vers mes mentors et les interroger. J’ai donc demandé un coaching à Cyril Maitre comme je l’avais fait pour le sketchnoting avec Béatrice Lhuillier.
Dans ces périodes de stagnation, le pire est de se replier sur soi. C’est dans l’ouverture et la discussion avec des personnes qui sont déjà passées par là que je trouve mes solutions.
A l’issue de la séance de coaching, Cyril m’a fait une proposition aussi inattendue qu’irrésistible : rejoindre l’équipe qu’il entraine en vue du Championnat de France de Mind Mapping !
J’ai tout de suite accepté, sans savoir ce qui m’attendait…
Mind Mapping : « Odysseia la maitrise est là ! »
J’ai donc rejoint la « Golden Team » de Cyril Maitre et Claudia Eusebio son associée. Pendant 6 semaines nous avons cravaché pour affiner notre style, le filtrage d’informations, notre « grammaire visuelle » de pictogrammes…
Mais pas seulement ! Et c’est là que « l’Intelligence Collective » prend tout son sens car nous avons bénéficié d’un accompagnement global. Pour réussir un concours comme le championnat de France de Mind Mapping, savoir faire de belles cartes chez soi ne suffit pas. Il faut aussi gérer le temps, le stress, l’organisation et le mental.
Pendant nos 6 semaines d’entrainement, nous avons abordé et travaillé l’ensemble de ces points.
Faire des « belles cartes mentales »
Pour faire des belles cartes vous devez à la fois bien connaitre les règles strictes de la méthode Tony Buzan et les mettre en scène de manière créative et personnelle. Pour y arriver, rien de tel que la pratique ! Et oui, il n’y a pas de formule secrète là-dedans…
Nous avons donc pratiqué intensément pendant ce mois et demi. Le niveau de chacun est vite monté en flèche. Quand je regarde maintenant les cartes que je faisais avant et après le championnat, c’est le jour et la nuit ! Cyril et Claudia nous faisaient avancer avec constance et bienveillance. Nous avons tous bien intégré la grille de notation avant les épreuves. Seulement, comme je vous le disais précédemment, faire de belles cartes « à froid » ne suffit pas.
Gérer le temps pendant le championnat
Le jour « J », les épreuves sont chronométrées. Que le championnat se déroule en présentiel ou à distance, les règles sont les mêmes. Il y a 3 épreuves qui comptent chacune comme une catégorie :
- Le discours
- L’improvisation
- La carte créative
Seule la carte créative est préparée avant. Vous pouvez donc passer tout le temps que vous souhaitez à la peaufiner. Les 2 autres catégories se passent le jour même en un temps défini.
Pour le discours, vous avez 20 minutes pour terminer votre carte après le talk de 20 minutes. Il faut donc être extrêmement performant dans la sélection et l’organisation des informations sur les branches.
Quant à l’improvisation, vous devez faire votre carte sur un thème imposé. Pour cet exercice, aucune recherche (web, livre…) n’est autorisée. Vous devez vous faire confiance et aller piocher les informations au plus profond de vous même et de votre cerveau. Vous avez 2 heures pour rédiger et terminer votre carte. Franchement, lorsque le flow vous emporte les 2 heures s’écoulent rapidement ! C’est dans cette catégorie que j’ai remporté ma médaille d’or.
Il y a d’autres éléments qui entrent en ligne de compte pour remporter une victoire. Détaillons-les ensemble.
Mindset et gestion du stress : les ingrédients essentiels de la réussite.
Comme dans toute activité, il faut développer le bon état d’esprit pour obtenir des bonnes performances. C’est là que Cyril et Claudia ont excellé. Ils nous ont coaché un par un afin de travailler sur nos limites et nos blocages. Ce travail parfois délicat est essentiel et dépasse le simple cadre du championnat. Grâce à cette accompagnement, j’ai aussi évolué personnellement.
J’ai une énorme reconnaissance pour eux. Ils m’ont aidé à adapter ma posture car ils croyaient plus en moi que moi-même ! Ils m’ont vraiment poussé à gagner en confiance. C’est d’ailleurs ce qui m’a inspiré pour le thème de ma carte créative.
Je me suis également préparée physiquement et matériellement pour les épreuves du championnat de France de Mind Mapping.
Mind Mapping, mes astuces de réussite
J’ai déjà parlé plus haut de la pratique régulière pour dépasser l’effet de plateau. L’état d’esprit et la gestion du stress sont également indispensables comme nous venons de le voir. Pour me préparer à ce Championnat de France de Mind Mapping, j’ai activé 3 autres leviers. Ce sont mes supers-pouvoirs que je vous livre ici …
- La pensée positive
- L’activité physique
- L’organisation personnelle
La pensée positive
Il y a une expression en anglais qui dit : « Your words are your world ». En français, ça donne :
Vos mots sont votre monde
Proverbe anglais
Cela a inspiré plusieurs livres et conférences. Si on veut changer notre monde, nous devons changer nos mots. Nos mots créent un espace mental puissant. Pendant les coaching, Claudia utilisait souvent l’image des « mots parasites ». Par exemple le « oui mais » que nous employons trop souvent et qui est une réaction de refus sans appel. Ce genre d’expression nous coupe d’un feedback intéressant et bloque notre évolution.
Pour ce championnat, j’ai donc travaillé mon vocabulaire. J’ai également veillé à développer plus de pensées bienveillantes à mon égard. Nous avons trop tendance à nous dénigrer inutilement. Parfois, c’est lié à un mécanisme de procrastination. Nous nous paralysons avec une attitude malveillante envers nous-même comme ça pas besoin d’aller plus loin (« je suis nulle », « j’y arriverais jamais »… donc pas besoin d’essayer 😉 ). D’ailleurs, la bienveillance s’est retrouvée au cœur de ce championnat pour moi puisque c’était également le thème de la carte impro pour laquelle j’ai remporté l’or !
L’activité physique
Pendant ma préparation, j’ai pratiqué chaque jour les 7 minutes de workout. Cette séquence me convient bien car c’est court et intense ! J’ai pas non plus envie de passer 2h dans une salle de sport. L’enchainement précis et le rythme du « 7′ workout » me dynamise bien.
J’ai couplé ça à des grandes balades dans la forêt et au bord du canal de Nantes à Brest. Un bon bol d’air pur pour bien oxygéner le cerveau ! La marche fait circuler et remet les idées en place. Un double effet Kiss-cool en sorte !
L’organisation personnelle
Bon, là, on va pas se mentir, je ne vais pas vous faire un cours de rangement et de classement de vos affaires… Ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Par contre, avec l’expérience j’ai quelques astuces simples à vous partager.
La régularité de l’entrainement permet d’acquérir des automatismes de construction de carte indispensable à la rapidité. Au fur et à mesure de votre progression technique, vous mettez en place des routines. Ces routines concerne la manière dont vous organisez vos branches, vos couleurs, vos types de stylos ou de feutres. Cela comprend aussi votre espace de travail c’est-à-dire comment vous placez vos stylo sur votre table. Par exemple, si vous avez l’habitude de faire votre première branche d’une certaine couleur, placez votre stylo à droite, juste à côté de sa branche de destination. C’est tout bête mais ce genre de détails simplifient la vie en vous faisant gagner un temps précieux. Au final, ce temps peut être décisif pour départager 2 cartes lors de la correction.
D’ailleurs, cette année, l’arbitrage a été très tendu ! Les 2 arbitres internationaux ont souligné la qualité des cartes et la difficulté de choisir les vainqueurs. Cela s’est vraiment joué à un petit rien ! A ce propos, je voulais vous parler plus en détail d’un résultat qui m’a bluffé…
Une team en or
La soirée de remise des prix a vraiment été épique ! En gros, il y avait 3 grandes équipes qui présentaient des candidats. Le niveau du Mind Mapping en France se professionnalisant rapidement, il devient indispensable de rejoindre une équipe pour avoir des chances de remporter une médaille.
Au fil des annonces des résultats, il est devenu évident que notre équipe avait bénéficié d’une préparation impeccable. Du champion de France toutes catégories Henri Beaumont, à la médaille de bronze Leila Blal, en passant par ma médaille d’argent, les membres de l’équipe étaient sur toutes les marches. A tel point que nous avons remporté TOUTES (9) les médailles de ce Championnat de France de Mind Mapping ! Incroyable ! Henri et moi nous sommes partagé toutes les médailles d’or et d’argent…
Ces résultats sont un premier aboutissement pour moi mais je ne vais pas m’arrêter là. Mon goût du défi n’est pas assouvit (le sera-t’il un jour ?). Je vous ai gardé quelques annonces pour la fin…
Et ensuite ?
Tout d’abord, je vous parlais de « cadeau caché » au début de cet article. Finalement, j’en ai reçu plusieurs ! D’abord, ma sclérose en plaque m’a amené à changer le regard que je porte sur le monde. J’ai appris à m’appuyer sur mes forces d’optimisme et de futurisme. Cela me pousse à aller de l’avant. Exactement l’inverse de ce qu’on attend de quelqu’un de « sclérosé » !
De plus, ces premières médailles rendent (presque) inaudible la petite voix stupide qui me disait que je n’avais pas le niveau ou que j’étais dans l’imposture. C’est en bonne partie grâce au soutien de Cyril Maitre et Claudia Eusebio.
D’ailleurs, en parlant d’eux, cela m’amène à la dernière annonce que je voulais vous faire dans cet article…
En 2021, je me prépare pour les Championnats du Monde de Mind Mapping qui auront lieu au mois de mai. Je me suis inscrite dès l’ouverture. Et je ne compte pas y aller seule car je constitue une équipe de jeunes (des ados !). Je veux leur transmettre une part de ce que j’ai reçu de Cyril et Claudia pour que cela les aide à booster leurs capacités d’apprentissage autant que leur mindset !
Alors si vous avez, si vous connaissez un ado qui serait intéressé pour être formé et coaché pour ces Championnats du Monde de Mind Mapping, contactez-moi dès maintenant. Je vous indiquerai la marche à suivre pour rejoindre cette équipe de joyeux mappeurs !
A bientôt,
Sophie Le Penher
Bravo pour ce parcours et Forza pour le championnat du monde. Je suis derrière votre équipe. De tout coeur, élizabeth
Merci pour votre message et vos encouragements Elizabeth, j’ai également écrit un article sur l’aventure vécue avec les jeunes !! c’est certain, cela va vous plaire ! 🙂 Au plaisir !
Quel parcours incroyable Sophie ! En 6 mois tu as parcouru un chemin incroyable avec la carte mentale. D’après toi, sur quelle force tu as pu t’appuyer pour réussir ce parcours en si peu de temps ? Est-ce que cela est « reproductible », c’est-à-dire peux-tu l’enseigner à des enfants ou des adolescents pour qu’ils acquièrent ce type de compétences le plus tôt possible ? Je dis ça parce que je pense que j’aurais avancé plus vite dans ma vie professionnelle en maitrisant ces outils… Et désolé pour le tutoiement, il me vient vite 😉
merci Guillaume pour ton message, cela me touche beaucoup…
Je me suis appuyée sur plusieurs forces : ma créativité dans la résolution de problème et mon côté responsability, c’est à dire que si on me confie une mission ou je me donne une mission, je la fais jusqu’au bout !
Oui c’est reproductible, c’est la raison pour laquelle j’ai monté une équipe ado dès l’année suivante pour les championnats du monde de mind mapping ! j’ai entrainé 11 jeunes, Louisa a remporté la première place France. Puis j’ai continué d’accompagner et de former les futures championnes et champions. Ce sont des aventures incroyables.
Ma mission profonde est de créer la journée de la pensée visuelle à l’école afin que TOUS les jeunes puissent utiliser ces outils pour leurs études. La première journée nationale (tu peux t’inscrire sur mon site) aura lieu le 17 septembre 2024 🙂 j’ai hâte !!!
Bravo pour ce parcours et l’atteinte de ce niveau! Très impressionnant. C’est chouette de voir les rendus pour chacune des épreuves. Comme quoi lorsque l’on se donne les moyens pour réussir. On gravit les montagnes!
Merci également pour le partage des astuces qui t’ont permis de réussir. Je les pratique aussi, j’ajouterai la curiosité pour ma part qui est un vrai moteur d’amélioration.
Merci Freddy pour ton commentaire, cela me touche beaucoup. De mon côté la curiosité fait tellement partie de ma personnalité que j’oublie d’en parler ! Merci beaucoup de préciser ce point très important pour nourrir sa créativité :-).