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Catherine Dumonteil-Kremer, Apprendre à l’ère des neurosciences

Sophie le penher dessine la conférence "apprendre à l'ère des neurosciences" de Catherine Dumonteil Kremer au congrès innovation en éducation de Julien Peron

Sketchnote issue du cycle de conférences « Innovation en éducation » à Montpellier, mars 2020.

Sophie le penher dessine la conférence de Catherine Dumonteil Kremer au congrès innovation en éducation de Julien Peron

Apprendre à l’ère des neurosciences : La Philosophie de Catherine Dumonteil Kremer

La naissance de Clémence a marqué le début de mon parcours dans la maternité. Alors que je cherchais des moyens d’être la meilleure mère possible pour ma fille, une amie proche m’a offert un cadeau inestimable : le livre de Catherine Dumonteil Kremer, « Élever son enfant autrement ». Merci Mona pour cette attention qui a bouleversé ma vie de maman. La lecture de ce livre a été une révélation. Il met des mots sur les aspirations que j’avais pour une maternité empreinte d’écoute et de bienveillance. Je ne me sentais plus isolée dans mon désir d’accompagner Clémence avec douceur et compréhension. Ce fut le point de départ d’une passion dévorante pour la parentalité, un domaine captivant à l’intersection du développement personnel et du rôle de parent.

Lorsque j’ai découvert la carte mentale, j’ai commencé par réaliser des mind map de gratitude envers les personnes qui m’ont aidé sans le savoir à des moments cruciaux de ma vie. Voici celle que j’ai envoyé à Catherine Dumonteil Kremer en 2019 :

sophie le penher a dessiné une Carte mentale de gratitude pour catherine Dumonteil Kremer

Lors d’une conférence « apprendre à l’ère des neurosciences » au congrès innovation en éducation organisé par Julien Peron, Catherine Dumonteil Kremer a partagé sa vision de l’éducation. En effet, son approche embrasse l’apprentissage en tant que processus naturel et joyeux, ancré dans le bien-être de l’enfant. Je suis tellement heureuse de l’avoir rencontrée ce jour là !

Catherine Dumonteil Kremer, pionnière dans la mise en lumière des liens entre les neurosciences et l’éducation, insiste sur le fait que « l’apprentissage, c’est comme une naissance ». Cette métaphore puissante souligne l’importance de reconnaître chaque étape de l’apprentissage comme un moment de découverte et de croissance personnelle.

L’Apprentissage et les Besoins Physiologiques

Un point crucial de son discours est que les besoins physiologiques ne doivent pas être négligés au profit de l’apprentissage académique. « Apprendre c’est un besoin physiologique, » affirme-t-elle, rappelant que le bien-être physique est le fondement du bien-être émotionnel et intellectuel.

Elle insiste sur le fait qu’un enfant doit pouvoir manger quand il a faim ou aller aux toilettes dès qu’il en ressent le besoin. Cela paraît tellement évident !

Pour que l’esprit soit réceptif, le corps doit être dans un état de bien-être. La faim, le manque de sommeil ou l’absence d’exercice physique peuvent obscurcir la pensée et entraver la capacité d’absorption et de réflexion. Les neurosciences modernes nous enseignent que la nutrition, le repos et le mouvement ne sont pas seulement des nécessités biologiques mais des prérequis pour une cognition optimale. Un esprit alerte nécessite un corps sain, et des pauses pour se ressourcer sont cruciales pour maintenir l’efficacité du processus d’apprentissage. En incorporant la conscience des besoins physiologiques dans les pratiques éducatives, les enseignants peuvent non seulement améliorer les capacités d’apprentissage des élèves mais également leur inculquer des habitudes de vie saines qui serviront de fondement à leur réussite future. Cela ouvre la voie à une éducation où le soin de soi est perçu comme le premier pas vers le développement intellectuel et personnel.

La Neuroéducation

La conférencière soutient que l’enseignement doit être informé par une compréhension des neurosciences. En adoptant des méthodes d’enseignement qui respectent le fonctionnement naturel du cerveau, on peut non seulement répondre aux besoins des enfants, mais aussi cultiver une passion durable pour l’apprentissage.

Elle insiste sur l’importance d’apprendre aux enfants le fonctionnement de leur cerveau. C’est tellement vrai !

La neuroéducation, à la confluence des neurosciences et de la pédagogie, propose une révolution dans notre manière d’enseigner et d’apprendre. Elle s’appuie sur une compréhension scientifique du fonctionnement cérébral pour optimiser les processus d’apprentissage. Cette discipline émergente suggère que, en adaptant les méthodes éducatives aux mécanismes naturels de notre cerveau, nous pouvons rendre l’apprentissage plus efficace, plus durable et plus en phase avec les besoins individuels des apprenants. Par exemple, en reconnaissant le rôle des émotions dans la mémorisation et la motivation, les éducateurs peuvent concevoir des expériences d’apprentissage qui engagent non seulement l’intellect, mais aussi le cœur des élèves. En outre, la neuroéducation met l’accent sur l’importance de la plasticité cérébrale, affirmant que le cerveau est capable de croissance et de changement tout au long de la vie, ce qui ouvre des horizons infinis pour l’apprentissage à tous les âges. Embrasser la neuroéducation, c’est donc adopter une vision plus personnalisée de l’éducation, une vision qui honore la complexité et l’incroyable potentiel de l’esprit humain.

Tout comme il est important d’apprendre à apprendre ! Je suis engagée auprès de la jeunesse depuis plusieurs années ! Ma mission est de diffuser les meilleures méthodes d’apprentissage pour les ados et enfants. C’est la raison pour laquelle je viens de créer le tout Premier Mastermind Ado.

Oser l’Erreur

Dumonteil Kremer encourage une culture où « l’erreur fait partie du parcours ». Une idée qui dé-stigmatise l’échec et le positionne comme une composante essentielle de l’apprentissage. Cette approche permet aux enfants d’explorer et d’expérimenter sans peur de la critique. En conséquence, cela favorise ainsi une attitude plus saine envers l’apprentissage et la découverte.

Avoir un retour rapide sur l’erreur est primordial pour ajuster et ancrer ses connaissances ! Carol Dweck en parle dans son excellent livre, vous trouverez son résumé à petit prix ici.


Oser l’erreur dans l’apprentissage est un acte de courage éducatif et une reconnaissance de l’erreur comme un pilier fondamental dans le processus d’apprentissage. C’est dans les moments d’échec apparent que se cachent souvent les leçons les plus précieuses. En permettant aux apprenants de se tromper, nous leur offrons un espace sécurisé pour expérimenter, questionner et innover. Cela leur apprend à voir au-delà de la faute immédiate et à comprendre que chaque erreur est une étape vers une compréhension plus profonde. Dans cette optique, l’erreur n’est plus synonyme de déficit mais devient un moteur de curiosité et d’amélioration continue. En cultivant une telle perspective, on encourage non seulement la résilience mais aussi la créativité, en dotant les apprenants de la liberté de penser et d’agir hors des sentiers battus. Finalement, « oser l’erreur » c’est valoriser le processus d’apprentissage lui-même, en reconnaissant que le chemin parcouru, avec ses obstacles et ses détours, est aussi important que la destination finale.

L’Apprentissage comme Processus

La conférence met en évidence que « l’apprentissage, c’est processus ». C’est une idée qui reconnaît que l’éducation est un voyage continu plutôt qu’une destination. Chaque enfant suit son propre itinéraire émotionnel et intellectuel, et l’éducation devrait s’adapter à ce voyage unique.

En reconnaissant l’apprentissage comme un processus, nous honorons l’effort continu et nous nous ouvrons à la notion de la plasticité cérébrale, qui soutient que notre capacité à apprendre et à nous adapter ne cesse d’évoluer. Cela nous permet de rester flexibles, réceptifs et toujours prêts à intégrer de nouvelles informations et compétences.

L’apprentissage c’est de l’enthousiasme, de la pratique, de la motivation et pour retenir les concepts : des métaphores et des dessins ! j’en parle précisément dans mon article sur le mind mapping.

Pour terminer

Les idées de Catherine Dumonteil Kremer résonnent avec force dans un monde éducatif en constante évolution. Son appel à une éducation bienveillante, éclairée par les neurosciences et centrée sur le bien-être de l’enfant, offre une voie prometteuse pour les éducateurs et les parents. Alors que nous continuons à débattre sur la meilleure façon de cultiver l’amour de l’apprentissage chez les jeunes esprits, les perspectives de Catherine Dumonteil Kremer nous rappellent que le coeur de l’éducation réside dans le respect et la compréhension de la nature humaine.

Et vous qu’en pensez vous ? pensez à laisser un commentaire 🙂

à très vite, Je retourne à mes crayons 😉

Sophie

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