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Les sciences dans la nature
Voici le récit de l’Expédition scientifique avec l’association Cap au Nord, 15 jeunes de 11 à 17 ans au Groenland. Je vais progressivement compléter cet article au fil de l’expédition, en partageant nos découvertes, réflexions, et expériences en temps réel. Restez connectés pour suivre notre aventure au Groenland.
Plonger les jeunes dans la nature est bien plus qu’une simple aventure. C’est une transformation profonde de leur apprentissage. L’association, fondée par Philippe Nicolas, enseignant-chercheur, a pour mission de reconnecter les jeunes à la nature à travers des expériences scientifiques immersives. L’objectif est de les aider à mieux se connaître tout en les impliquant dans des missions scientifiques concrètes, favorisant ainsi leur développement personnel et leur compréhension du monde naturel. Son projet ambitieux vise à éveiller la curiosité et à inspirer une nouvelle génération de citoyens engagés et conscients des enjeux environnementaux. Dans cet article, je vous raconte la précédente expédition en Islande.
J’ai pris ma casquette de journaliste pour interviewer Philippe afin qu’il nous explique la genèse du projet !
Dans le cadre de l’expédition au Groenland, Philippe Nicolas raconte comment une prise de conscience face aux enjeux climatiques l’a poussé à inviter des chercheurs à se joindre à l’aventure avec l’association Cap au Nord. L’objectif est de permettre aux jeunes de se connecter à la nature, d’apprendre par l’expérience, et de s’inspirer des grands explorateurs comme Paul-Émile Victor et Jean-Baptiste Charcot. L’expédition met l’accent sur la transmission des valeurs essentielles telles que la gestion du risque, la contemplation de la beauté du monde naturel, et l’importance de vivre pleinement le moment présent, tout en assimilant les connaissances scientifiques partagées par les experts.
Avec le projet Cap au Nord, nous partons au Groenland pour explorer des environnements extrêmes tout en intégrant la pensée visuelle off course ;-). Ce voyage est une occasion pour les adolescents de se connecter avec la nature, de comprendre des concepts scientifiques complexes et de développer des compétences essentielles à travers l’expérimentation directe (missions scientifiques) et l’observation.
Impact sensoriel et cognitif
Apprendre dans la nature mobilise tous les sens, cela crée une expérience d’apprentissage plus riche et mémorable. Les sons, les odeurs, et les textures de l’environnement naturel stimulent le cerveau, et renforce la compréhension et la rétention des connaissances. Contrairement aux cadres de classe traditionnels, la nature éveille la curiosité innée des jeunes, les incitant à explorer et à poser des questions. Cette approche sensorielle et immersive facilite l’assimilation des concepts et transforme l’apprentissage en une aventure ludique.
Une école à ciel ouvert
Dans un monde de plus en plus connecté, l’idée d’apprendre dans la nature peut sembler radicale, voire déstabilisante. Pourtant, c’est précisément cette déconnexion avec le cadre traditionnel qui rend l’expérience si puissante. En quittant les salles de classe pour les vastes paysages du Groenland, le projet Cap au Nord invite les jeunes à redécouvrir leur lien avec la nature tout en participant à des missions scientifiques.
Cette immersion offre bien plus que de simples connaissances académiques. Les adolescents, confrontés aux défis et merveilles de l’environnement naturel, développent des compétences essentielles telles que l’autonomie, la résilience et la collaboration. Les paysages glacés du Groenland deviennent ainsi des salles de classe vivantes, où chaque glacier, chaque fjord est une leçon d’écologie, de géologie, et bien plus encore.
L’enseignement en plein air favorise également un apprentissage sensoriel, où les jeunes ne se contentent pas de lire ou d’écouter, mais vivent et ressentent les concepts. Ils mesurent la fonte des glaciers, observent la faune locale, et utilisent la pensée visuelle pour documenter et partager leurs découvertes.
Mais au-delà des aspects scientifiques, c’est une aventure humaine. En étant immergés dans un environnement éloigné des distractions modernes, les jeunes ont l’opportunité de se recentrer, de réfléchir sur eux-mêmes, et de construire une connexion plus profonde avec le monde qui les entoure. Ils apprennent à se connaître, à comprendre leurs forces et leurs limites, et à se soutenir mutuellement dans la réalisation d’objectifs communs.
En fin de compte, apprendre dans la nature, c’est redécouvrir l’essence même de l’éducation : un processus qui va bien au-delà de la transmission de connaissances, pour toucher à la formation de l’individu dans sa globalité. Le projet Cap au Nord démontre que la nature est un maître incomparable, capable d’enseigner des leçons que l’on n’oubliera jamais.
Pourquoi apprendre dans la nature ?
L’apprentissage en plein air stimule l’engagement et la motivation des élèves de manière significative. En dehors des cadres rigides des salles de classe traditionnelles, les élèves se sentent plus libres d’explorer, de poser des questions, et d’interagir avec le monde qui les entoure. Cette liberté et cette connexion directe avec la nature éveillent leur curiosité naturelle et renforcent leur intérêt pour les sujets étudiés.
Des études (1) ont montré que les élèves qui participent à des activités d’apprentissage en extérieur sont non seulement plus motivés, mais ils montrent également un plus grand engagement dans les leçons suivantes en classe, ce qui améliore leur performance globale. L’environnement naturel, en offrant des contextes d’apprentissage stimulants et dynamiques, contribue à une plus grande satisfaction des élèves et à une diminution de l’absentéisme.
Développement de compétences socio-émotionnelles
L’immersion dans la nature offre un contexte idéal pour développer des compétences socio-émotionnelles essentielles. En étant confrontés à des défis réels, comme l’adaptation aux conditions météorologiques changeantes ou la collaboration pour atteindre des objectifs communs, les jeunes apprennent à gérer le stress, à travailler en équipe, et à renforcer leur résilience. Ces compétences, acquises en dehors des cadres scolaires traditionnels, sont cruciales pour leur réussite future et leur bien-être global.
Mon rôle
Mon rôle dans ce projet est d’accompagner les jeunes en utilisant la pensée visuelle comme outil pédagogique. À travers des techniques telles que le mind mapping et le sketchnoting, je les aide à organiser leurs idées, à mieux comprendre et mémoriser les concepts scientifiques, et à exprimer leurs observations de manière créative. De plus, je les guide dans la tenue de leurs carnets de notes et carnets de bord, des outils essentiels pour documenter leur expérience, structurer leurs apprentissages, et refléter leurs découvertes tout au long de l’expédition. Ce processus favorise non seulement l’apprentissage, mais aussi l’émergence d’une réflexion personnelle et d’une prise de conscience profonde du monde qui les entoure.
Bien plus qu’un carnet de notes, ton carnet de bord jeune ambassadeur est ton espace d’expression
intime, lieu de saisies scientifiques, espace d’observation des paysages.
Tes parrains scientifiques t’ont donné des missions importantes. À l’aide de tes mots clés et
transcriptions visuelles, tu vas pouvoir participer aux recherches scientifiques et faire ce qui t’est
demandé.
S’engager dans l’expédition, c’est aussi s’engager sur le papier !
Chaque jour, tu renseignes, tu dessines, tu observes, tu partages.
Contempler, écouter la nature et tes compagnons de route pour prendre le temps de comprendre
et respecter le vivant.
La joie et l’énergie, la peur et la fragilité vont accompagner tes pages au fil de tes écrits.
Pour donner à voir et à comprendre tes découvertes !
Sophie Griffon-Le Penher,
illustratrice et formatrice en pensée visuelle pour l’expédition Cap Groenland 2024.
Comment la pensée visuelle s’intègre-t-elle dans l’expédition ?
Les jeunes participants ne sont pas seulement des ambassadeurs du climat, mais aussi des explorateurs engagés dans le partage de leurs découvertes. Grâce à la pensée visuelle, ils documentent leurs observations de manière créative et accessible. Mais cette méthode va au-delà du simple partage : elle leur permet d’approfondir leur compréhension des phénomènes observés, de contempler et de retranscrire la beauté du monde dans leurs carnets. En prenant des notes visuelles après les échanges avec les experts et les scientifiques, ils intègrent et synthétisent mieux les connaissances acquises, renforçant ainsi leur apprentissage tout au long de l’expédition.
Cette approche unique de la pensée visuelle est également au cœur de notre Mastermind Ado, un programme dédié aux jeunes pour les aider à développer leur potentiel, à approfondir leur apprentissage, et à devenir des leaders éclairés. Pour en savoir plus et rejoindre notre communauté, cliquez ici.
Le carnet de bord : un compagnon d’apprentissage
Le carnet de bord joue un rôle central dans l’apprentissage en pleine nature.
Il s’agit bien plus qu’un simple recueil de notes : c’est un outil de réflexion, d’organisation, et de création. Chaque jeune, lors de l’expédition, tient un carnet de notes où il consigne ses observations, ses réflexions et ses découvertes au quotidien. Ce carnet devient un véritable journal de bord, où les pensées visuelles prennent vie à travers des dessins et des annotations personnelles.
En structurant ainsi leurs idées, les jeunes ne se contentent pas de mémoriser les informations ; ils les assimilent, les réinterprètent, et les rendent accessibles, à eux-mêmes comme aux autres. Ce processus d’écriture et de visualisation renforce non seulement leur compréhension des concepts scientifiques, mais aussi leur capacité à communiquer de manière claire et créative.
Au final, le carnet de bord se transforme en un témoignage vivant de leur expérience, un outil précieux pour revisiter et partager leurs apprentissages bien après la fin de l’expédition.
Connexion à la réalité environnementale
Apprendre dans la nature permet aux jeunes de développer une conscience environnementale aiguë. En observant directement les écosystèmes, les cycles naturels, et les impacts humains sur la planète, ils deviennent plus sensibles aux enjeux écologiques. Cette connexion personnelle avec la nature nourrit un sentiment de responsabilité envers l’environnement et transforme les jeunes en citoyens engagés et conscients. Ils comprennent que leurs actions ont un impact, et sont plus enclins à adopter des comportements durables.
Réduction du stress et bien-être mental
Les environnements naturels ont un effet apaisant reconnu sur le mental, réduisant le stress et l’anxiété. Loin des distractions technologiques et des pressions académiques, les jeunes peuvent se concentrer pleinement sur leur apprentissage. Ce cadre relaxant favorise un esprit calme et réceptif, propice à la réflexion profonde et à l’assimilation des connaissances. En intégrant la nature dans l’éducation, on crée un espace où le bien-être mental et l’apprentissage se renforcent mutuellement.
Apprentissage expérientiel
L’apprentissage en plein air repose sur une pédagogie expérientielle, où les élèves apprennent en faisant. Cette méthode permet de rendre les concepts abstraits concrets, car les jeunes peuvent observer et expérimenter directement ce qu’ils étudient. Par exemple, mesurer la fonte d’un glacier ou observer le comportement d’animaux dans leur habitat naturel permet une compréhension plus profonde que la simple lecture d’un manuel. Cette approche active de l’apprentissage encourage l’exploration, l’innovation, et l’esprit critique.
Le rôle des jeunes
Expédition en direct du Groenland 🙂
Je vais progressivement compléter cet article au fil de l’expédition, en partageant nos découvertes, réflexions, et expériences en temps réel. Restez connectés pour suivre notre aventure et découvrir comment la nature devient une salle de classe !
le trajet est long pour rejoindre le Groenland, première étape : le train, puis bus direction Copenhague et pour terminer avion vers Illulissat !
Adaptabilité, cela va être un des mots qui va accompagner cette expédition. Nous ferons en fonction du temps, en fonction du moment.
cela commence dans le bus, si si, vous avez bien lu 😁. Le carnet de bord, je le remplis à chaque instant. Dans toutes mes actions je trouve cela important de faire ce que je dis, recommande….
Dans ma carrière j’ai énormément appris en observant, par imitation… C’est pourquoi faire un carnet en même temps que les jeunes est indispensable !
je m’adapte au bus, ça bouge énormément ! Je suis contrainte de préparer mes pages au crayon de bois avant les poses pour passer à la couleur.
je m’adapte car habituellement j’encre directement.
Mon poste de travail jusqu’à Copenhague :
les jeunes débutent leurs carnets, prennent des notes du trajet…
Temps d’attente = repos pour les jeunes, et encrage pour moi 😄
Je vous écris en direct de l’avion 😁, après 15 heures de bus ! L’hôtesse a été très courageuse d’enregistrer notre groupe pendant près d’heure 😝
go go go mon prochain message sera en direct d’illulisat 😍
Arrivée incroyable à illulissat 🤩
Je vous ai sélectionné quelques photos des premiers paysages époustouflants et une peau de phoque !
Le paysage est exceptionnel, c’est beau et puissant. Nous sommes petits face à ces immensités 😊. Paysage qui appel à être humble et nous même. Nous sommes pleins d’émotions face à cette glace de terre partout sur la baie de disko.
Les missions commencent par un point carnet de bord. Introspection, poser les émotions sur le papier…
Dessin et écriture, partages et transmission :
Voici une présentation de notre super guide polaire Eric Chazal :
Savez-vous qu’illulissat la ville où nous sommes signifie « iceberg » en groenlandais ?
Le glacier Sermeq kujalleq est le plus grand glacier de l’hémisphère nord. Il vêle une quantité incroyable d’iceberg. Ce glacier avance de près de 2 m chaque jour, oui vous avez bien lu, les glaciers sont en mouvement. Ils se déplacent sur la roche car au Groenland c’est un islandis. La glace est sur la roche qui est du granite magmatique.
Le glaciologie Luc Moreau transmet énormément d’informations passionnantes !
Lors de l’expédition au Groenland, nous avons étudié de près le glacier d’Ilulissat, l’un des glaciers les plus actifs et rapides du monde. Ce glacier est un rare exemple où la glace de l’inlandsis groenlandais atteint directement la mer, produisant une quantité impressionnante d’icebergs. La formation des glaciers commence avec la condensation de la vapeur d’eau, qui se transforme en neige. Cette neige, sous la pression des couches successives, se compacte progressivement pour devenir de la glace.
Luc Moreau, notre glaciologue, nous a expliqué que le glacier d’Ilulissat vêle régulièrement des icebergs, des morceaux de glace massive qui peuvent dériver pendant des années avant de fondre. La glace de ces icebergs est composée de neige tombée il y a plusieurs millénaires, remontant parfois jusqu’à 100 000 ans. Observer ce processus millénaire en action souligne l’importance des glaciers dans la compréhension des changements climatiques actuels.
Au fil des siècles, la roche a été façonnée par la glace. Je vous laisse apprécier le décor à travers les images ci-dessous. Je ne vais pas pouvoir tout détailler car demain on se lève très très tôt pour prendre un bateau direction Saqqaq 🤩
Le dessin pour communiquer. J’ai emporté avec moi des cartes que j’ai dessiné pour les offrir aux personnes que nous sommes amenés à croiser.
ci dessus ce sont deux jeunes filles d’un groupe d’écoliers rencontré au bord de l’eau pendant une session de pêche, elles sont reparties avec une aquarelle de la baleine à bosse 😊
Lorsque nous avons passé un peu de temps sur le port, je me suis assise parmi 5 groenlandais. J’ai d’abord demandé l’autorisation de m’asseoir puis j’ai ouvert mon carnet et montré mes dessins. Ensuite j’ai demandé si je pouvais les dessiner.
lorsque j’ai montré le portrait que j’ai réalisé, il l’a pris en photo, on a bien rigolé. Ensuite je lui ai montré mes cartes, il a flashé sur l’orque que je me suis empressée d’offrir.
Grace au dessin on peut rentrer en contact avec n’importe quelle culture, c’est universel !
La vie dehors
Une semaine incroyable de bivouac à Saqqaq !!!
Imaka, ça veut dire »peut être » et ici c’est un mot utilisé chaque jour. Nous avons 3 bateaux qui doivent nous emmener de illulissat à Saqqaq. Le premier bateau passe… Les deux autres non ! Mince, en bon occidentale : pourrons nous partir plus tard ? Réponse : imaka 😅
Et oui, ici on s’adapte, on se déplace quand le temps le permet !
Nous sommes finalement parti le lendemain matin. La Navigation parmi les icebergs est impressionnante et très technique !
Sur le camp de base, les conditions sont assez dures : 0 à -2 degrés la nuit, 0 à 12 degrés le jour. Le camp c’est : 3 tentes dôme, 2 pour le sommeil et 1 pour l’intendance et les rassemblements.
la vue est magnifique, nous sommes chaque jour émerveillés.
Moment réconfortant : le repas chaud dans la tente intendance.
l’étude des glaciers et icebergs avec le glaciologue Luc Moreau est passionnante !
les liens avec les Inuits ont rapidement été tissé, le dernier jour, nous avons pu bénéficier de la salle communale.
Dans la maison communale de saqqaq, les habitants se retrouvent pour les évènements de la commune. Mais également pour aller aux toilettes, se doucher, laver et sécher le linge… Les maisons sont petites et peu équipées. Ils ont des seaux pour toilette.
Par tout les temps nous contemplons et dessinons dehors (sauf le dernier jour : 0 degre + pluie). Prendre le temps de regarder le paysage, et faire grandir cette culture du détail. Dessiner pour rendre compte, dessiner pour montrer, dessiner pour comprendre le monde qui nous entoure.
Nous avons fait du kayak avec le guide polaire Eric Chazal. Il nous a accompagné et permis de naviguer parmi les icebergs. Attention, la prudence est importante. L’iceberg peut craquer, se retourner à tout moment !
La prise de note sur le kayak, Maël est avec le matériel de bio acoustique. Finalement, il ne fonctionnera pas cette fois ci.
J’ai tellement de choses à partager ! Je dois me reposer, l’expédition n’est pas terminée et la fatigue s’est accumulée.
Apprendre dans la Nature : Synthèse de l’Expédition
L’expédition Cap Groenland a été une aventure multidisciplinaire qui a permis aux jeunes de plonger dans divers domaines scientifiques tels que la glaciologie, la biologie, l’anthropologie, l’océanographie, et la météorologie. Chaque discipline a offert une perspective unique sur les défis environnementaux actuels, en combinant l’étude rigoureuse des phénomènes naturels avec des expériences humaines profondes.
Les jeunes ont non seulement acquis des connaissances scientifiques sur la formation des glaciers, les écosystèmes marins, et les impacts du changement climatique, mais ils ont également vécu des moments de partage et de connexion avec les peuples locaux. Cette immersion complète leur a permis de développer une compréhension globale et nuancée des liens entre la nature et les sociétés humaines. À travers des échanges, des rires, et des moments de réflexion, ils ont renforcé leur engagement à devenir des ambassadeurs du climat et de la science, capables de sensibiliser et d’inspirer les autres à agir pour la préservation de notre planète.
Cette synthèse a été réalisée sur une bâche directement au Groenland, alors que les jeunes partageaient leurs découvertes et apprentissages. Cette œuvre collective va désormais voyager à travers la France, accompagnant chaque exposition de l’initiative « Osons les sciences », pour inspirer et sensibiliser un large public à l’importance de protéger la nature.
takuss 🤩
Sources :
♥️Gratitude de nous partager cette expérience magique !
Merci et avec grand plaisir ! Partager les rêves et les découvertes avec joie et bonheur 😊
J’ai hâte de savoir ce que ces scientifiques en herbe vont apprendre sur le terrain. Apprendre dans la nature permet d’ancrer les savoirs et, surtout, de les rendre concrets et vivants !
Oui merci, on quitte la salle de classe statique pour apprendre les sciences dans la nature, cela devient concret et plein de sens ! 🌟
C’est en effet une chance de pouvoir vivre une telle expérience grandeur nature avec d’autres personnages j’imagine aussiiiiiiii Extraordinaire et avec les mêmes valeurs que Sof !☺️
😍
Quelle belle mission pour toi et ces jeunes que tu vas accompagner. Une vraie leçon de vie et d’apprentissage, c’est formidable ! Si seulement cela pouvait faire boule de neige et amener les enseignants et parents à faire de même, à leur échelle bien sûr 🤗.
Je vous souhaite plein de découvertes et de d’échanges positifs. A bientôt Sophie .
Magali ( Tante d’Anaïs Loison Rodriguez)
Merci Magali, oui je suis sincèrement persuadée que cela peut faire boule de neige ! La découverte des sciences peut également avoir lieu dans la mare du jardin ou au parc du quartier. C’est pour ça que je souhaite partager l’aventure ici et donner envie de dessiner dehors. À très bientôt 🤩
SOMMES RAVIS DE POUVOIR SUIVRE CETTE SUPER EXPERIENCE!!!!!!!!
Merci papa et maman 🥰
Je vous souhaite à tous, adultes et ados, de vivre intensément ce magnifique voyage, cette belle mission. Merci de nous partager cet enrichissement.😘 Émotions, mission, partage, apprentissage, être en lien….de vraies valeurs que je partage 🥰
Merci Fabienne ! Nous allons vivre l’instant présent et découvrir cette culture arctique 😊
🎨 Chère Sophie, 🖌️
Mille mercis de partager avec nous l’expérience extraordinaire que tu es en train de vivre ! ✨
Un véritable voyage d’enrichissement, d’émerveillement, et de partage intergénérationnel s’offre à toi. 🤩
Profite de chaque instant, laisse-toi inspirer par les paysages glacés, et que ton talent d’illustratrice capture toute la beauté sauvage du Groenland. ❄️ Je suis certaine que tu reviendras avec des trésors plein la tête et un carnet rempli de merveilles.
🥰 Je me réjouis déjà de découvrir tout ce que cette aventure humaine et naturelle va t’apporter !
Je t’embrasse 😘
Merci infiniment Lison 😍
Je suis dans l’avion, pleine d’impatience et de joie en attendant de découvrir le Groenland et les futures réactions des jeunes !
À très vite,
Bises glacées 😁😁😘
Ces premières images, en photo, aquarelle et dessin sont somptueuses … Et quelle généreuse démarche que d’offrir ces cartes si joliment réalisées.
Qu’est-ce que ça doit être d’y être alors ! 😱🍀
Je ne m’attendais pas à tant de végétation, par simple (et totale) méconnaissance de cette région.
Chacun de vos partages sont une découverte et source d’apprentissage ! Merci de nous en faire profiter. Vivement la suite !
Encore une fois, je vous souhaite à TOUS des expériences, un voyage, une aventure, des moments sensationnels.
😘
Jàdore ce principe de l’article évolutif qui nous permet de te suivre dans vos aventures.
Ce que vivent ces jeunes, et ce que tu leur apportes (en plus du reste de l’équipe) en terme d’introspection, d’analyse, de synthèse, de communication, de transmission, semble absolument magique !
Nul doute que ça va les marquer !
Superbe! Merci de nous faire vivre cette aventure!!
Avec joie et bonheur ! merci ! je suis heureuse que cela vous plaise 🙂
Merci Sophie, je suis tellement impressionnée par ce que tu réalises 🤩, bravo et merci pour ton partage très enrichissant 🙏🏼.
Je t’embrasse 😘
Oh Merci Sandra 🙂 grosses bisesssss
Je suis vraiment impressionnée par la beauté et la grandeur des paysages sur ces photos Sophie.
Et autant impressionnée par la beauté et la grandeur de votre projet !
Je suis bluffée 😲😲😲 🤩🤩🤩
Vous me donnez confiance en l’avenir, BRAVOOOOO !!! 👏👏👏
Wahou ! qu’elle joie de lire ton commentaire et je suis très heureuse que cela puisse donner confiance en l’avenir aussi ! Merci Christine 🙂
On vient d’admirer le lever de la pleine lune ce soir et on pense à vous… au Groenland..!
Tes photos sont magnifiques , merci du partage .😃
On vous souhaite de belles rencontres et d’aussi belles découvertes !!
Bisousss. Annie France
Merci 🙂 oui les rencontres furent riches et passionnantes ! à très vite, bisesssss
J’adore
Merci, je voyage avec ton partage
Et tes dessins ❤️
Avec joie et grand plaisir 🙂 merci !
C’est génial ce que tu partages ! Quel beau récit passionnant ! D’abord, la manière dont l’apprentissage se fait en pleine nature au Groenland, c’est super puissant. Ça change tellement des salles de classe, là-bas, les jeunes vivent vraiment ce qu’ils apprennent. Ils touchent, ils sentent, ils voient directement les effets de la nature sur tout ce qu’ils étudient. Ensuite, l’idée d’utiliser la pensée visuelle, c’est top. Ça les aide non seulement à mieux comprendre, mais aussi à partager ce qu’ils découvrent de manière super créative. Franchement, ça donne envie de suivre leur aventure de près en Islande et au Groenland ! Et enfin j’adore tes illustrations ! Un très bel article chef d’œuvre ❤️
MERCI Dorvale pour ton commentaire et ton enthousiasme 🙂 être dans la nature pour apprendre c’est effectivement très complet et nous met face à notre zone d’inconfort ! On va donc chercher au plus profond de soi pour passer les difficultés. Ensuite, la pensée visuelle est une technique tellement complète qu’on améliore l’apprentissage, le questionnement la curiosité, c’est ce que je partage aux adolescents dans mon mastermind ado. Et puis j’avoue avoir eu un coup de coeur pour ces terres de glaces ! 🙂
Merci pour cet article. C’est une véritable invitation à l’émerveillement et à la découverte. Le récit de cette expédition montre à quel point la nature est un maître incomparable pour éveiller la curiosité des jeunes. L’intégration de la pensée visuelle comme outil pédagogique rend l’expérience encore plus immersive, et chaque détail partagé transporte le lecteur dans cette aventure fascinante. Bravo pour les photos!