Voyager en famille, c’est bien plus qu’une simple évasion. C’est l’occasion de découvrir de nouvelles cultures, de partager des moments précieux et, surtout, d’apprendre autrement. Lors de notre voyage en Malaisie, comme à mon habitude : j’ai embarqué des carnets, l’aquarelle, crayons de couleur et autres stylos. D’ailleurs si votre ado souhaite apprendre à faire des cartes mentales ? c’est par ici !
Table des matières
Pourquoi la pensée visuelle en voyage ?
En tant qu’artiste et spécialiste de la pensée visuelle, j’ai toujours utilisé les dessins et les cartes mentales pour organiser mes idées et enrichir ma créativité. Mais cette fois-ci, ce n’était pas seulement pour moi. Mon fils, armé de son propre carnet, a également joué le jeu. Ensemble, nous avons documenté nos découvertes : une école locale, des paysages magnifiques, et des moments de vie uniques.
Le résultat ? Un voyage transformé en une aventure éducative et créative, apprendre sans s’en rendre compte c’est top non ? Mon fils a pu faire des maths, il converti tous les prix, du français, en écrivant ses textes, de l’art plastique, en dessinant, de l’histoire-géo, de la techno, de la physique brefffff c’est beaucoup plus complet que de dire que ce sont des vacances point.
Et si un simple carnet devenait le fil rouge d’un apprentissage ludique et profond, autant pour les enfants que pour les parents ? hé hé chouette idée non ?
La Malaisie à travers une école pas comme les autres
Quand on a visité cette école en Malaisie, on s’attendait à voir des classes pleines d’élèves studieux, mais… surprise ! C’était un jour sans école. Pourtant, il y avait de la vie, et pas qu’un peu. Un groupe d’élèves répétait de la musique pour une représentation. Tambours, chants, instruments que je n’avais jamais vus (Kompang), tout ça sous un grand soleil. C’était plein de joie, d’énergie. Et ces sourires ! Ils étaient tellement accueillants qu’on aurait dit qu’on faisait déjà partie de la bande.
Ce qui nous a aussi frappés, c’est leur rythme scolaire. Ici, les enfants de 6 à 12 ans commencent leur journée à 7h et terminent à 13h. Ensuite, c’est au tour des ados, de 12 à 16 ans, de prendre le relais avec des cours de 13h à 19h. Franchement, ça paraît tellement logique ! Le matin pour les petits qui ont besoin de plus de repos l’après-midi, et l’après-midi pour les ados qui préfèrent souvent dormir un peu plus tard. On s’est dit : pourquoi pas chez nous ? ça fait rêver !
Et il y a eu ce moment rigolo : mon fils, avec ses cheveux longs, a attiré toute l’attention. Ils n’arrêtaient pas de lui demander si c’était un garçon ou une fille. On a bien rigolé, parce que pour eux, c’était vraiment intrigant. C’était plein de curiosité, mais toujours avec beaucoup de respect et de bienveillance.
On a aussi appris que, jusqu’à récemment, leur weekend était le vendredi et le samedi. Mais depuis janvier, ils sont passés à samedi et dimanche, comme dans beaucoup d’autres pays. C’est intéressant de voir comment les traditions évoluent, même dans des endroits où on pourrait penser que tout reste figé.
Ce jour-là, ce n’était pas une école pleine à craquer comme on s’y attendait, mais ce qu’on a vu et ressenti nous en a dit long sur leur culture et leur manière d’apprendre. Une vraie bouffée d’humanité et de simplicité.
Le carnet d’un jeune explorateur
Quand nous sommes arrivés en Malaisie, j’ai offert un carnet à mon fils, sans trop savoir si ça lui plairait ou s’il allait s’y tenir. Mais finalement, c’est devenu son petit rituel quotidien : chaque soir, il prenait quelques minutes pour noter ce qu’il avait fait dans la journée (bon ok ok, il y a eu des jours tellement denses que le repos s’imposait, le carnet était remis à plus tard). Pas de grands dessins, juste des mots simples, parfois un collage ou un ticket pour garder un souvenir. Et aujourd’hui, en regardant son carnet, je réalise qu’il a rempli plus de 30 pages. Trente pages d’aventures, d’observations, et de souvenirs écrits avec soin. Pas mal, non ?
Ce qui me touche le plus, c’est de le voir relire ces pages avec fierté. Pour un garçon dyslexique, tenir ce carnet, c’est une vraie victoire. Ça lui a permis d’écrire régulièrement, sans pression, juste pour lui, et d’apprendre à raconter ses journées à sa manière. À chaque fois qu’il partage son carnet, je vois une étincelle dans ses yeux. Lui, qui est plutôt timide, peut enfin être fier de ce qu’il a accompli.
Pendant notre visite à l’école, il était discret, observant les élèves jouer de la musique avec attention. Mais quand l’occasion s’est présentée, il a osé essayer le tambour. Et quel moment ! Je voyais dans son regard qu’il était impressionné par le son, par l’énergie qu’il fallait pour jouer. C’était tellement chouette de vivre ça ensemble, de le voir sortir un peu de sa réserve pour participer.
Ce carnet n’a rien d’extraordinaire en apparence : pas de grands dessins, juste des souvenirs simples, des mots honnêtes, et quelques collages. Mais il raconte tellement plus : ses découvertes, ses petites victoires, et tout ce qu’il a appris sur lui-même et sur les autres. Pour lui, ce carnet, c’est une aventure qu’il a écrite de ses propres mains. Et pour moi, c’est la preuve que même les plus petites actions peuvent avoir un grand impact.
La pensée visuelle, c’est ça : quelque chose d’accessible pour tout le monde, même avec des moyens simples. Si l’idée de créer un carnet dessiné pour un ado ou pour toi-même te tente, je lance des tutos sur ma chaîne YouTube pour te guider pas à pas. Imagine ton carnet personnel, créatif et unique, à ton image. Ça te tente ? Je t’y montre tout !
Pour t’abonner à ma chaine et découvrir les prochains tutos en avant première, c’est par ici 🙂
Voyager en famille en Malaisie
Voyager en Malaisie, c’est découvrir un pays accueillant et chaleureux, où tout semble fait pour passer un séjour agréable. Ce qui nous a particulièrement marqué, c’est l’incroyable gentillesse du peuple malaisien. Toujours souriants, joyeux et prêts à rendre service, ils ont un profond respect pour les autres et une bienveillance naturelle envers les enfants.
Le pays est une mosaïque de cultures qui cohabitent en harmonie : chinoise, musulmane, indienne et malaise. Cette diversité se reflète dans tous les aspects de la vie quotidienne, notamment dans la nourriture, qui est un véritable festin pour les papilles : variée, délicieuse et généreuse.
En termes de sécurité, c’est un véritable bonheur. À aucun moment nous ne nous sommes sentis en insécurité : pas de risques de vol, pas de violence, rien de tout ça. C’est un voyage qui se fait en toute sérénité. Le peuple malaisien est discret et pudique, et bien qu’il fasse chaud, nous avons respecté les codes vestimentaires locaux avec plaisir.
Ayant beaucoup voyagé en famille en Chine, un autre pays où la famille et les enfants sont au cœur des valeurs culturelles, nous avons retrouvé ici cette même chaleur et cette facilité à voyager avec des enfants. Si tu cherches une destination sûre, joyeuse et enrichissante pour toute la famille, je te recommande la Malaisie les yeux fermés !
Les bienfaits de la pensée visuelle en voyage
Ces derniers jours en Malaisie, j’ai continué d’expérimenter une autre dimension de la pensée visuelle : celle du partage (découvrez l’article sur la gratitude). En dessinant et en offrant mes croquis aux personnes que je rencontre, j’ai créé des instants de connexion uniques. Chaque sourire échangé, chaque regard émerveillé m’a rappelé à quel point l’art et la créativité sont des ponts universels entre les cultures.
Offrir un dessin, c’est offrir un bout de soi. Ce geste simple crée un lien immédiat, une émotion partagée. C’est génial de voir à quel point quelque chose d’aussi simple qu’un croquis peut transmettre de la joie et de la reconnaissance. Ces moments de partage m’ont montré que la pensée visuelle ne se limite pas à dessiner ou écrire pour soi, mais qu’elle peut aussi devenir un langage universel, une manière de toucher les autres.
Pour mon fils, son carnet est un trésor personnel. Pour moi, mes dessins sont devenus un outil pour m’immerger dans cette culture et créer des connexions. Ensemble, nous pouvons dire que la pensée visuelle est bien plus qu’un simple exercice : c’est une expérience humaine, une façon de capturer l’instant et de le transmettre.
Et ce qui est formidable, c’est que tout le monde peut s’y mettre. Pas besoin d’être un artiste, juste d’avoir envie de s’exprimer et de partager. Si cette idée te tente, je prépare des tutos sur ma chaîne YouTube pour t’apprendre à créer ton propre carnet, qu’il soit pour toi ou pour offrir. Parce qu’un carnet, c’est bien plus qu’un objet : c’est un voyage à part entière, à vivre et à partager.
je vous glisse la carte de notre parcours en Malaisie 🙂